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Ils en parlent...

La Nouvelle République - Thouars

Vendredi 19 décembre 2014

 

Le Courrier de l'Ouest - Thouars

Mercredi 17 décembre 2014

 

A propos de l'exposition "Poussières d'étoiles"

Galerie 117, Paris

      19 au 29 Mai 2011

" Dans la lignée de l'abstraction lyrique et poétique, la peinture de Marilda explore l'expression pure de l'émotion. Elle puise à la source de l'imagination formelle une exubérance qui dessine l'essence de la liberté. Son geste se nourrit du hasard et d'un chaos orchestré par la matière, elle-même modulée par l'impétuosité de la couleur.

 

A la fois cosmique et organique, son oeuvre explose de lumière et d'énergie et dévoile les paysages intérieurs de l'artiste qui semblent vibrer à l'unisson des forces de l'univers.

 

Le monde de Marilda naît d'un imaginaire intérieur et se conjugue au rythme de la danse des particules dans l'horizon cosmologique pour nous rappeler qu'en fait, nous ne sommes peut-être que poussières d'étoiles. "

 

Danielle Paquin - Galerie Matignon, Paris.

                                                                                                                         EXPÉRIENCE DE L’ŒUVRE  

                                                                                                                         Après un passage dans l’atelier de Marilda.

 

Peinture abstraite… Peinture des éléments plutôt : du feu, de l’eau, de l’air, des aspérités de la terre. Laves en fusion, eaux profondes ou stagnantes, grandes étendues neigeuses, glaise, sable et désert, vents tournoyants, de jour et de nuit. Le regard d’abord se perd dans ces magmas indéfinis. Difficile de ne pas s’abandonner à la recherche de sens et de message ou de résister à cette forme de soulagement qui s’impose malgré soi lorsque tout à coup semble apparaître un sujet plus concret : des oiseaux, un lac, une grotte… Et pourtant rien de réel dans ces apparitions, mirages nés d’une attente irrépressible de comprendre et d’arriver au port. Il faut donc s’en affranchir, poursuivre le chemin pour atteindre un ailleurs dissimulé, un au-delà peut-être, en se laissant immerger dans l’univers intime et ineffable que nous propose l’œuvre. Il y a parfois pour nous y conduire cette petite trace rouge-sang à laquelle s’agripper - centre de gravité, tache de vie ou éruption d’énergie - si rougeoyante, si inattendue et tellement saisissante qu’elle impose son frémissement au milieu de cette nature impressionnante, mystérieuse et impassible. Lorsqu’elle fait défaut, c’est qu’elle a laissé la place à un puits de clarté blanche ou encore à ce délicat rayon lumineux s’insinuant au travers d’une déchirure, d’une faille, blessure béante ou rideau négligemment entrouvert sur ce qui pourrait bien signifier une réalité plus fondamentale. Le regard a enfin saisi un repère comme le serait un point vibrant, mais demeuré fixe, dans un kaléidoscope. L’esprit jubile de ce dévoilement et s’apaise de ce recentrage conquis de haute lutte avec les éléments. 

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